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Qui est Julien Vrignaud, l’artiste qui signe le trophée de la course ?

Rencontrer Julien Vrignaud, artiste ferronnier d’art autodidacte de 42 ans, est une expérience aussi unique que le sont ses œuvres. Du haut de ses 1,99 mètre, il se démarque non seulement par sa stature imposante, mais aussi par son attachement profond à ses racines vendéennes. Il incarne la passion et la fierté de son terroir.

Julien Vrignaud, artiste ferronnier d'art
Julien Vrignaud, artiste ferronnier d'art

New York Vendée :

Comment êtes-vous devenu ferronnier d’art ?

Julien Vrignaud

Il y a encore quelques années, j’étais cuisinier ! J’ai commencé seul, j’ai acheté un poste à souder, je m’y suis mis comme ça et je me suis pris au jeu. Je faisais de la ferronnerie, des tables, des verrières… Et en 2018, j’ai créé ma première sculpture pour le départ du Tour de France.

New York Vendée :

Quel rapport entretenez-vous avec la course au large, avec la mer ? 

Julien Vrignaud

Ma grand-mère habitait aux Sables d’Olonne, à l’aérodrome. Quand c’était le Vendée Globe, on voyait les hélicoptères décoller avec mes cousins. Je suis le Vendée Globe depuis que je suis tout petit. J’aime le bateau, j’en fait régulièrement avec des amis, mais j’ai le mal de mer ! 

New York Vendée :

Qu’est-ce que vous inspire la New York Vendée, cette dernière course avant le Vendée Globe ?

Julien Vrignaud

J’aime beaucoup New York et j’ai toujours rêvé d’y aller. C’est juste en face des Sables ! Cette course est une belle passerelle entre deux territoires. Avant, on mettait des mois à faire une traversée de l’Atlantique et là les skippers vont mettre moins de 10 jours, c’est simplement incroyable. 

New York Vendée :

Comment êtes-vous arrivé à travailler sur ce trophée ? 

Julien Vrignaud

J’ai réalisé des grandes sculptures pour la Vendée Arctique – Les Sables d’Olonne (ndlr première course qualificative pour le Vendée Globe), qui étaient installées sur le village de course. C’est comme ça que j’ai commencé à collaborer avec l’organisation. J’ai voulu poursuivre cette collaboration sur cette nouvelle course, la New York Vendée, en proposant une nouvelle création, qui était à la base une sculpture et qui s’est finalement transformée en trophée. J’ai d’abord crayonné mon idée puis Mickael Bruniaux de la société BMI 85 s’est occupé de l’impression 3D des trophées. J’ai l’habitude de travailler avec lui pour mes maquettes, pour réaliser des modèles réduits de mes sculptures. Le prototype a plus à l’organisateur, nous avons donc produit tous les trophées, chacun représentant près de deux kilos de fil. Le plus difficile dans cette réalisation a été de trouver la bonne teinte et la bonne finition. Nous y avons passé de nombreuses heures ! 


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