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Oliver Heer (Oliver Heer Ocean Racing), 24e

Le solitaire suisse allemand Ollie Heer a terminé la New York Vendée Les Sables d'Olonne à la 24e place ce jeudi soir à 20h 01min. Après une série d’avaries qui a affecté ses trois dernières grandes courses sur le circuit IMOCA, Heer se réjouit d'avoir été dans le match du début à la fin, même si la configuration météo a donné lieu à une course lente et frustrante. L’ancien boat captain d’Alex Thomson a aussi déploré la casse de lattes de grand-voile. Heer a atteint son objectif principal qui était de terminer la course et de poursuivre sa quête pour être sur la ligne de départ du prochain Vendée Globe le 10 novembre.

Oliver Heer
Oliver Heer
© Jean Louis Carli/Alea/New York Vendée

SA COURSE EN CHIFFRES 

Heure d’arrivée : 20h 01min 02sec
Temps de course : 15j 00h 01min 02sec
Écart avec le premier : 4j 20h 16min 32sec
Distance parcourue : 3 540.58 milles 
Vitesse moyenne (sur l’orthodromie) : 8.80 nœuds 

Sa réaction à chaud

« C'était une course absolument folle. Lorsque nous avons commencé la course, nous savions que les conditions météorologiques n'étaient pas celles d'une course New York Vendée normale, mais le redémarrage s'est fait à 500 miles d'ici, où tous les bateaux se sont alignés en une seule ligne. C'est la première fois que je vis ça. Et tout cela pour finir en quelques heures, c'était fou. Mais c'est ça la voile ! C'est ce qu'il y a de bien avec la voile, on ne sait jamais à quoi s'attendre et cette course était vraiment extraordinaire. 

Les modèles météorologiques n'étaient pas toujours corrects, alors à un moment donné, j'ai décidé d'essayer de naviguer sur la route directe, sans faire trop de milles, et à la fin, cela n'a pas eu d'importance parce qu'il y a eu un nouveau départ de toute façon. Mais je suis très heureux d'être aux Sables d'Olonne, très heureux.

D'une certaine manière, c'était un bon entraînement parce que normalement les courses transatlantiques sont assez intenses et cette course était très différente. Elle était longue, nous avons pris un rythme qui n'est pas celui d'une course transatlantique typique. Je pense, en me projetant sur le Vendée Globe, à ce genre de rythme où l'on s'installe dans la course et où l'on voit ce qui se passe, parce qu'on ne peut pas planifier toute la course. »


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