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Alain Leboeuf : « la  fête qui commence ici se poursuivra jusqu’au Vendée Globe ! »

À la tête du conseil général de la Vendée et du tour du monde iconique, Alain Leboeuf est présent à New York pour lancer les festivités, encourager les marins et, déjà, préparer les esprits au Vendée Globe dans près de six mois.

Alain Leboeuf, président du Département de la Vendée, de la New York Vendée - Les Sables d'Olonne et du Vendée Globe
Alain Leboeuf, président du Département de la Vendée, de la New York Vendée - Les Sables d'Olonne et du Vendée Globe
© Jean Louis Carli/Alea

New York Vendée :

Quel est votre état d’esprit avant le départ de la New York Vendée - Les Sables d’Olonne qui aura lieu le 29 mai prochain ? 

Cette course, c’est un rêve devenu réalité. C’est un rêve pour nous, Vendéens, d’avoir eu l’audace de créer une telle course. C’est un rêve aussi pour tous les skippers : nous leur offrons une belle récompense, l’occasion d’amarrer leurs bateaux dans la baie de Manhattan, dans un décor époustouflant que l’on connaît tous. Les marins et tous leurs membres d’équipage vivent pleinement leur séjour ici et tous font preuve d’un sacré enthousiasme. 

New York Vendée :

En plus de ce décor, il y a l’enjeu sportif à six mois du Vendée Globe…

Oui, c’est la dernière grande course avant le plus connu des tours du monde. Certains doivent encore valider leur qualification pour le Vendée Globe. Nous leur souhaitons à tous une très belle transatlantique, de New York aux Sables-d’Olonne. Nous les accueillerons de l’autre côté de l’Atlantique pour la fameuse remontée du chenal où une foule les attendra. D’une certaine manière, nous lançons la fête ici à New York et elle se poursuivra jusqu’au Vendée Globe. 

New York Vendée :

Près de la moitié des skippers sont étrangers, le départ a donc lieu depuis New York… L’internationalisation est devenue une réalité ? 

Oui bien entendu, c’était un objectif. Nous savons tous que le Vendée Globe fait rêver, qu’il est communément appelé partout « l’Everest des mers ». L’internationalisation est en marche depuis plusieurs années. J’ai souhaité donner une impulsion supplémentaire à travers cette course depuis l’Amérique et New York. Il y a l’idée, aussi, de sensibiliser nos amis américains qui ont plus l’habitude des courses en équipage, de leur expliquer que les courses en solitaire et sans assistance ont la capacité à faire rêver. 

New York Vendée :

Vous avez évoqué l’audace vendéenne. Il y a un parallèle à tisser avec les entrepreneurs qui font perdurer le « rêve américain » ? 

Oui totalement, il y a une synergie évidente. Dans les deux cas, ce sont des femmes et des hommes qui se surpassent, qui entreprennent et qui réussissent. C’est aussi pour cela que New York et la Vendée soient des territoires exceptionnels.


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