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Skippers, une certaine idée du rêve américain

Ils ont traversé l’Atlantique il y a quelques semaines ou une poignée de jours. Mais tous ont pu profiter de la ‘way of life’ à l’américaine, à New York, à Newport et même un peu plus loin. Quelques-uns des skippers racontent leur séjour et leurs moments de décompression avant de se replonger à nouveau dans la compétition et préparer le départ, mercredi prochain.

Certains skippers sur le pont de Brooklyn.
Certains skippers sur le pont de Brooklyn.
© Jean-Louis Carli / Alea

Quand tout est une affaire de gestion de temps, de contre-la-montre, de logistique, pouvoir profiter de quelques jours d’évasion, si loin du quotidien, est une aubaine en soi. C’est ce qu’ont vécu les skippers ces derniers jours, qu’ils soient arrivés aux États-Unis via The Transat ou à l’issue d’un convoyage. Au sein de la flotte, il est possible de distinguer deux groupes distincts : ceux qui se sont offerts des escapades loin de New York et de Newport – où étaient amarrés les bateaux – et ceux qui sont restés à la Grande Pomme. 

Les grands espaces pour Richomme, la côte Est pour Sorel 


Yoann Richomme (Paprec Arkéa), qui avait habité pendant trois ans à Philadelphie durant son adolescence, s’est rendu avec sa compagne dans le parc de Yellowstone. Situé entre le Wyoming, le Montana et l’Idaho, le territoire est réputé pour son caractère préservé, ce qui a émerveillé le marin. « Les paysages sont préservés, il y a les grands espaces, la richesse de la faune et de la flore, les bisons, les loups, les ours… C’est un endroit où la nature domine tout ». 

De nature, il en est aussi question pour les skippers qui sont installés à Newport et qui ont pu découvrir le littoral à proximité. Là aussi gigantesque et préservé mais balayé par l’Atlantique avec de faux airs de côte bretonne et landaise. Celui qui en parle le mieux, c’est Maxime Sorel (V&B – Monbana – Mayenne) : « nous sommes allés au bout de Cape Cod, une sorte de péninsule dans le Massachusetts. Il y a une ville de pêcheurs tout au bout, Providence Town, qui est vraiment magnifique. Et puis on a marché dans les dunes, ça avait de faux airs d’Hossegor ! » 

À New York, entre sport et culture 

Fan de sport, Maxime s’est aussi rendu à Boston pour assister à un match des Celtics, l’équipe de basket, en demi-finale de conférence. Thomas Ruyant (Vulnerable) a fait de même mais à New York : il est allé voir les Knicks au Madison Square Garden mais aussi les Yankees (baseball). « C’étaient de chouettes moments vécus avec toute l’équipe », confie Thomas. 

D’autres ont profité de ces quelques jours pour découvrir et explorer New York. « J’ai fait trois jours de visite », détaille Samantha Davies. Avec toute l’équipe d’Initiatives Cœur, elle est montée en haut du One World Trade Center, profitant ensuite d’une vue à couper le souffle. « Avec le coucher de soleil, c’était magnifique ! ». Justine Mettraux (Teamwork – Team Snef), elle, n’était pas venue depuis plus de dix ans et une escale de la Volvo Ocean Race. « Je suis revenue dans des quartiers qui m’avaient plu, j’en ai visité d’autres, je suis allée au spectacle à Broadway et au musée aussi ». 

Denis Van Weynbergh a lui aussi particulièrement apprécié ses visites dans les musées new-yorkais. « La visite du Musée d’Art Moderne (MOMA) est sans doute ce que j’ai le plus aimé, assure le marin de D’Ieteren Group. Admirer au même étage des tableaux de Van Gogh, de Chagall, de Picasso et voir à leurs côtés deux tableaux d’un Belge (Magrit), c’est une petite fierté ! »

Plus que du tourisme, Louis Burton (Bureau Vallée) a souhaité vivre à l’heure new-yorkaise depuis son arrivée. Ainsi, il a décidé de scolariser ses enfants dans une école locale, la French American School of New York. « C’est génial de voir le regard des enfants par rapport aux buildings, aux musées, confie le Malouin. On gardera en mémoire le fait d’être entré dans la vie new-yorkaise, d’avoir notre petite maison, notre quotidien dans cette ville qui ne s’arrête jamais. Ça contribuera forcément à forger l’ouverture d’esprit des enfants ». Et ça permet, aussi, de s’offrir de beaux souvenirs et une belle décompression avant d’attaquer la New York Vendée – Les Sables d’Olonne avec une motivation exacerbée. 

 


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