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Un retour attendu : les IMOCA sont (presque tous) à l'eau !

Ces derniers jours à La Rochelle, aux Sables d'Olonne, à Lorient, Concarneau, Port-la-Forêt, Poole ou encore Gosport au Royaume-Uni, on a vu les grutiers s'affairer. Le soleil a à peine pointé le bout de son nez que les IMOCA sortent des hangars. Comme des fleurs au printemps, ils colorent le paysage des grands ports de la course au large. Depuis hier, la tempête Nelson vient jouer les trouble-fêtes mais le ballet des mises à l’eau devrait reprendre dès demain avec les IMOCA For People, For the Planet, Groupe APICIL et Foussier.

Mise à l'eau Stand As One à Port-la-Forêt
Mise à l'eau Stand As One à Port-la-Forêt
© Cloé Gallo / Stand As One

La saison IMOCA débutera le 28 avril avec le départ de The Transat. Cette course transatlantique qualificative pour le Vendée Globe partira de Lorient pour rejoindre New York, d'où partiront ensuite les solitaires pour l'ultime course, celle qui s'annonce extrêmement rapide et comptera plus que toutes les autres pour le légendaire tour du monde : la New York Vendée – Les Sables d'Olonne. Un début de saison riche et intense pour les équipes et leurs skippers, qui n'ont qu'une hâte, prendre le large, comme en témoigne Sam Davies, skipper d'Initiatives-Cœur, qui a remis son bateau à l'eau le 13 mars : « L'année 2024 s'annonce énorme. Je suis en pleine forme et j'ai hâte de reprendre la navigation. Sur la New York Vendée, nous naviguerons au portant, poussés par les dépressions de l'Atlantique Nord. On ne peut pas rêver meilleur entraînement pour les mers du Sud. » Enfin, l'arrivée aux Sables d'Olonne, ville du Vendée Globe, fera aussi figure de répétition générale pour le tour du monde que la navigatrice britannique disputera pour la 4e fois. 

Test à 90° généralisé 

Habituellement réservé aux premières mises à l'eau ou après de grosses modifications sur un bateau, le test de redressement, appelé communément « test à 90° », est généralisé à l'ensemble de la flotte cette année. Ce test à 90° consiste à coucher l'IMOCA à l'horizontale pour mesurer sa capacité d'auto-redressement. Yoann Richomme, skipper Paprec Arkea, explique : « L'année étant particulièrement intense, c'est important de réaliser cette opération qui permet de mesurer la stabilité du bateau et de s'assurer qu'il peut se redresser en toute situation. Avec les renforts de structures et l'amélioration de l'ergonomie que nous avons réalisés, cela a modifié certains aspects par rapport au premier test que nous avions fait au moment de la mise à l'eau. » Ce début de saison affiche des enjeux de taille et les équipes et les marins en sont parfaitement conscients…

Test 90°
Test 90°
Test 90°
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